DONALD TRUMP ACCUSE L’AFRIQUE DU SUD DE CONFISQUER LES TERRES DES BLANCS

Depuis son élection à la tête du pays, le président Trump multiplie les décisions tranchées. Selon SUD OUEST, après ses envies de conquête du Groenland ou du Canada, et sa volonté de contrôler le Canal du Panama, c’est l’Afrique du Sud qui est dans le viseur du résident de la Maison Blanche. LE MONDE indique que le président américain fustige le gouvernement sud africain dirigé par Cyril Ramaphosa, qui « confisque des terres et traite très mal certaines catégories de personnes ». Par cette déclaration, le dirigeant américain vise une loi sur la question foncière devenue très clivante en Afrique du Sud. 

RFI rappelle que le 23 janvier dernier, une nouvelle loi a été signée par le président sud africain en rapport à une ancienne législation sur l’expropriation en vigueur  depuis 1975 sous le régime de l’apartheid. Prétextant qu’une « violation massive des droits de l’Homme est entrain de se produire », Donald Trump a annoncé stopper tous les financements destinés à l’Afrique du Sud pour mettre fin à cette politique qu’il juge discriminatoire. Relevé par le JDD, la communauté blanche sud-africaine possédait encore plus de 70% des terres agricoles du pays en 2017.

Selon LA CROIX, Cyril Ramaphosa rejette les accusations portées par Donald Trump et plaide pour « une compréhension commune ». Pretoria soutient que le texte ne laisse pas la place à des expropriation arbitraires et que cette loi « n’est pas un instrument de confiscation ». Au contraire, elle permet de corriger les injustices historiques liées aux lois foncières établies sous le régime de l’apartheid. LE MONDE rapporte que le président sud africain estime qu’une « conversation très simple dissipera les malentendus » tout en rappelant qu’à l’exception d’une aide pour lutter contre le VIH, il n’y a actuellement pas de financement important des Etats Unis vers son pays

Par Inteuch Mac