Ce jeudi 10 octobre célèbre “la journée mondiale contre la peine de mort” instituée par la Coalition mondiale contre la peine de mort et soutenue officiellement par le conseil de l’Europe et l’union européenne. Le même jour, AMNESTY INTERNATIONAL rapporte que trois pays d’Afrique subsaharienne sont en position d’abolir la peine capitale : Le Kenya, le Zimbabwe et la Gambie.
Pour les deux premiers cités, le Kenya et le Zimbabwe, des projets de loi ont été déposés afin d’abroger cette sanction. Concernant la Gambie, AFRICANEWS confirme qu’un décret présidentiel visant à abolir dans les faits la peine de mort est en cours.Ces 3 pays n’ont plus procédé à une seule exécution depuis une dizaine d’années.
Selon les analyses d’Amnesty International, le recours à la peine de mort à fortement augmenté en 2023 dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Même si de nombreuses condamnations à mort ont été enregistrées, avec une augmentation de 66%, la Somalie est le seul pays de la région connu pour avoir exécuter ces peines. Dans le reste du monde, on constate une augmentation de 31% des exécutions en 2023 par rapport à 2022. Les pays dont l’augmentation est la plus frappante sont Taiwan, qui a vu la cour constitutionnelle refuser l’abolition de la peine de mort, la République Démocratique du Congo, l’Arabie Saoudite et l’Iran. Le Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran révèle qu’à la veille de journée mondiale contre la peine de mort, le régime iranien a fait exécuter 11 prisonniers dans une prison du pays.
Par Fode Kone