Alors que vient de s’ouvrir la COP28 à Dubaï avec, dans les premières heures, l’adoption du fonds pertes et dommages créé pour réparer les conséquences des catastrophes climatiques sur l’Afrique, LE MONDE AFRIQUE nous apprend que le Kenya, l’Éthiopie et la Somalie sont touchés par des inondations d’une ampleur inédite. Selon le journal, après des années de sécheresse, la zone située dans la corne de l’Afrique fait aujourd’hui face à des inondations exceptionnelles qui ont provoqué près de 300 morts dans les trois pays cités. FRANCE INFO fait également état de la force et de la rapidité des précipitations qui ont inondé certaines villes en quelques heures. Les habitants qui ont fui leur maison se comptent pour près de 2 millions à ce jour. Ces premiers bilans provisoires pour ces 3 pays, révèlent à nouveau la nécessité de prendre des mesures.
LE POINT rappelle à propos que la “déclaration de Nairobi” adoptée par les 54 pays du continent, lors du premier sommet africain pour le climat, va dans ce sens et vise à pointer la responsabilité des pays occidentaux sur les impacts du changement climatique. L’adoption du fonds pertes et dommages lors de la COP28 est une première étape positive mais également critiquée. RFI rapporte que certains pays concernés regrettent le caractère non contraignant de ce fonds seulement basé sur le volontariat de la part des pays occidentaux. D’après les spécialistes du secteur, les événements extrêmes subis en Afrique de l’Est, sont à l’image de ce qui attend l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique.
Par Kady Kane