Rachel Keke, ancienne femme de chambre franco-ivorienne et syndicaliste engagée, a été élue au parlement lors des élections législatives françaises .
Selon Euronews, la députée de La France Insoumise (LFI) s’est faite remarquer entre 2019 et 2020. Elle était la porte-parole des femmes de chambres d’Ibis hôtel Batignolles en grève. Pendant des mois, ces femmes réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail et une hausse de leur salaire. Elle est le symbole d’une lutte des classes ouvrières, des travailleurs invisibles.
En pleine campagne électorale, Rachel Keke, qui continuait à travailler, a réussi l’exploit de battre l’ancienne ministre des sports Roxana Maracineanu dans la 7ème circonscription du val-de-Marne.
Pour le député LFI Éric Coquerel, Rachel Keke est un leader de masse, elle sait attirer les autres et se faire écouter. Dans un reportage du Figaro, la députée affirme être la voix des sans voix, celle de tous ces travailleurs de l’ombre qu’elle s’efforcera de représenter à l’assemblée nationale.
À peine élue, la nouvelle députée est dans la tourmente. Elle est la cible d’attaques sur les réseaux sociaux pour des tweets de soutien faits il y a 4 ans à Bachar al-Assad et à Marine Le Pen lors des élections présidentielle de 2017. La députée a fait une mise au point via son nouveau compte Facebook : “Il y a quelques années j’ai repartagé des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique (…). En tant qu’élue de LFI et de la NUPES, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations”.
Par Christy Lyonella Nkollo