Du 09 au 20 mai, la capitale Ivoirienne a accueilli la 15e session de la Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD), sous le thème “Terre. Vie. Héritage : de la rareté à la prospérité”. Initiés au Sommet de la Terre de 1992 à Rio, les travaux de la convention se tiennent tous les deux ans et rassemblent les 197 parties de la convention des Nations Unies afin de fixer les objectifs de lutte contre la désertification et la sécheresse.
Cette COP15 avait plusieurs ambitions, notamment celle de restaurer les terres et sols dégradés pour une meilleure productivité agricole, réduire la famine ainsi que la sécheresse, créer des emplois pour les jeunes et améliorer la condition des femmes. Alain Richard Donwahi, ancien ministre ivoirien des Eaux et Forêts, a été nommé Président de cette Conférence et va conduire les discussions et échanges.
Les deux semaines se sont articulées autour de différents thèmes de discussions. Le premier dit de “Haut Niveau”, concerne les chefs d’État, ministres et personnalités qui vont se regrouper pour négocier et discuter des problématiques de gestion de la terre et de lutte contre la pauvreté. Les autres segments sont dédiés aux forums sur les questions abordées par la COP.
Les conditions climatiques qui ne cessent de se dégrader, rendent les débats et négociations sur la lutte contre la désertification et la sécheresse de plus en plus urgents et intenses. En février dernier, lors de l’annonce de cette COP15, Le Secrétaire exécutif de la Convention Ibrahim Thiaw le prédisait déjà en déclarant : “Prendre soin de la terre est plus qu’un problème de conservation, c’est un problème existentiel”.
Par Tara Wiggins