CLASSEMENT DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION EN AFRIQUE

L’Afrique demeure, en 2021, le continent le plus violent pour les journalistes, selon Reporters sans frontières (RSF). Le journalisme reste une activité dangereuse sur le continent, notamment en marge des scrutins ou des mouvements sociaux.

Dans son classement annuel mondial de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF) a publié le rapport “vaccin contre la désinformation” dans lequel 73 % des 180 pays évalués se caractérisent par des situations jugées “très graves, difficiles, ou problématiques” pour la profession journalistique.

Sur le continent africain, le journalisme est devenu plus vulnérable avec la crise sanitaire.
23 pays sur 48, apparaissent désormais en rouge ou en noir sur la carte du classement mondial de la liberté de la presse. C’est-à-dire dans les zones où la situation est considérée comme difficile, voire grave.

Mais l’Afrique connaît quelques embellies avec la Namibie (24e),le Ghana (30e) et l’Afrique du Sud (32e,) tous les trois devant la France (34e). Des pays tels que le Burundi (147e, +13), la Sierra Leone (75e, +10) et le Mali (99e, +9) sont montés au classement mondial de la liberté de la presse.

Au bas du classement figurent toujours l’Erythrée (180e, -2) qui 20 ans après la grande vague de répression, a mis fin à tous les médias indépendants et conduit les journalistes en prison ou à l’exil.

Par Théodore Gomez