APRÈS LES INSTANCES SPORTIVES, LA JUSTICE ESPAGNOLE CONDAMNE L’AUTEUR DU “BAISER VOLÉ”

Le journal 20 MINUTES nous apprend que les choses ne s’arrangent pas pour l’ancien président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales. Déjà démissionnaire de son poste sous la pression et suspendu de toute activité par la FIFA pour avoir embrassé de force la joueuse Jennifer Hermoso, l’ancien dirigeant est au coeur d’une nouvelle procédure intentée par le ministère public espagnol.

Ce mercredi 27 mars, le parquet a décidé de le poursuivre pour agression sexuelle et délit de coercition après avoir embrassé la joueuse sur la bouche sans son consentement. D’après LIBERATION, le parquet réclame un an de prison pour l’agression sexuelle et un an et demi pour la coercition. Il est reproché à Rubiales d’avoir exercé des pressions sur la joueuse pour affirmer que le baiser était consenti. Dans le même temps, le parquet demande que l’homme soit placé en liberté surveillée pendant 2 ans et qu’il verse 50 000 euros d’indemnités à la victime.

Depuis peu en Espagne, un baiser non consenti est considéré comme une agression sexuelle et se classe de fait dans la catégorie des affaires pénales. L’enquête judiciaire ouverte en septembre par le parquet espagnol, s’est accélérée après la comparution de Jenni Hermoso en début d’année. LE MONDE confirme que la joueuse entendue par le magistrat affirme avoir été embrassée de force puis harcelée par Luis Rubiales et son entourage. Au moins trois autres cadres de la fédération sont cités dans ce scandale et risquent un an et demi de prison.

Luis Rubiales, qui a toujours nié les faits, est également impliqué dans une autre affaire judiciaire pour corruption.  D’après la presse espagnole, il se trouverait actuellement en République Dominicaine dans l’attente de son procès dont la date n’a pas encore été fixée.

Par Marie Gaulade