Alors que la candidature de Samuel Eto’o au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) avait été rejetée en raison d’une condamnation dans une affaire de match truqué, RFI nous informe que l’ancien capitaine des “Lions Indomptables” du Cameroun devenu président de la fédération a été blanchi de ces accusations. Selon RMC SPORT, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a donc ordonné à la confédération africaine de football de réintégrer la candidature de l’ancienne gloire du FC Barcelone ou de l’Inter Milan. Après avoir été interdite, sa participation à la prochaine élection des membres du comité exécutif de l’assemblée générale de la CAF est désormais acceptée. Président de sa fédération depuis 2021, Samuel Eto’o mène un règne jalonné de controverses avec les instances, comme sa suspension prononcée par la FIFA (voir article du 2/10/2024) ou de querelles internes, comme celle avec son sélectionneur (voir article du 29/05/2024).
Concernant sa candidature au Comité exécutif de la CAF, dont les élections vont se tenir ce mercredi 12 mars prochain au Caire, le président Eto’o avait fait appel de la décision de rejet auprès du TAS qui lui a donné gain de cause. Dans un communiqué transmis par la cour indépendante de l’institution basée à Lausanne, « le TAS admet l’appel de Samuel Eto’o et ordonne à la CAF d’intégrer son nom sur la liste des candidats ». En plus d’être réintégré, Samuel Eto’o et la Fécafoot doivent percevoir une indemnité d’environs 8400,00 euros au titre de couverture partielle des frais d’avocat. Cette candidature marque la volonté de l’ancien buteur africain de prendre du galon au niveau continental pour éventuellement devenir dans 4 ans, le successeur de Patrick Motsepe à la tête de la CAF.
Par Mohamed Ba